Lorsqu’on est aux prises avec des personnes dans un litige au risque d’atterrir en justice, il faut absolument entrer en contact avec un avocat. Il est tout à fait possible d’en trouver en consultant Internet ou en cherchant un au niveau d’un barreau afin de contacter le bon, soit celui qui saura défendre avec compétence et prudence ses intérêts. À l’exception de dénicher le meilleur, il existe aussi une pléthore d’auxiliaires de justice proposant chacun des services en ligne. Quoi qu’il en soit, il faut choisir et autant établir une sélection entre un généraliste ou un spécialisé.

Quid des avocats généralistes ?

La différence entre les auxiliaires de justice dits généralistes et spécialistes existe bel et bien. Les premiers ne sont dotés d’aucune spécialisation. Cela dit, ils exercent d’une manière générale la plupart des secteurs juridiques. C’est en principe la palette de rôles occupés par ces professionnels et leurs épreuves qui les amènent à disposer d’un ou de plusieurs domaines de prédilection. Autrement dit, la majorité perfectionne au bout de quelques années de pratique des acquis, sans avoir de certificat de spécialisation, et arrive au final à développer pas mal de savoir-faire. Il s’agit d’un critère qui a toute son importance, car il contribue nettement à l’amélioration de la notoriété du barreau. En d’autres termes, il s’agit d’un indicateur de professionnalisme. Pour savoir si un expert en question dispose assurément des compétences, il faudra se fier au bouche-à-oreille. Par ailleurs, il faut savoir qu’un bon avocat est en quelque sorte un bon juriste. Autrement, il est bien placé pour anticiper toutes les situations en vue de fournir les meilleurs conseils possibles et les orientations nécessaires à son client. Il devra le faire dans le respect des principes déontologiques de loyauté et de délicatesse. Si l’affaire n’intègre pas son domaine de compétence, il devra refuser la mission tout en proposant un confrère qui maîtrise le sujet en question.

Qu’en est-il des avocats spécialisés ?

Quant à ce genre de professionnel, il est avant tout un généraliste du droit sous toutes ses formes, aussi bien appliqué au domaine judiciaire que juridique. Il possède donc un complément dans un secteur donné du droit, s’ajoutant à une formation de base de généraliste que tout juriste dispose telle une activité exclusive à toute autre. Il s’agit par ailleurs d’une mention de spécialisation facultative n’excluant en aucun cas la pratique et la connaissance habituelles. Ainsi, ce genre d’avocat devra obtenir un certificat selon les clauses des articles 86 à 92 du Décret n° 91-1197 du 27 novembre 1991 organisant cette profession. Sinon, l’arrêté du 8 juin 1993 définit la liste des mentions à cet effet. Enfin, pour l’obtenir, tout candidat devra justifier d’au moins quatre ans d’exercice dans la matière dont il souhaite obtenir la spécialisation et passer une épreuve de contrôle des connaissances. Il faut également noter que le nombre maximum de mentions est de deux, mais il peut toutefois aller jusqu’à trois selon des exceptions. Actuellement, on en compte 15 : droit de personnes, droit de l’environnement, droit social, droit économique…